lundi 22 juin 2009

Béné, Tristan.

Pleurer. On pleure, en générale, quand on n'en peut plus, que l'on a besoin d'évacuer cette lourdeur que l'on sent sur soi et qui ne nous lache plus, nous engluant dans un monde un peu gris, sans vrai liberté de l'esprit. On pleure aussi quand on ne se sent pas très bien, que l'on a envie que les autres prennent leur attention pour la porter sur nous et qu'ils nous aident à sortir de cette merde dans laquelle on est fourré (on s'est fourré). Des fois on se sent seul, tellement seul. J'ai découvert une nouvelle façon de pleurer. Quand on te dit quelque chose que tu ne peux pas admettre, qui est trop gros, trop douloureux, que tu faisais tout pour ignorer. Et bien là, tu pleures car c'est la seule solution. Tu n'as pas d'autre issue que de te cacher dans le noir et de pleurer, de hurler pour ne plus penser à rien d'autre, et quand , dans ces cas là, il y a des gens qui te prennent dans leur bras, qui te bloquent et tentent de te protéger, ça fait un bien fou. Parce que, même si ce n'est pas la joie, même si tu es triste, si ces gens n'avaient pas tenter de te protéger, tu te serais encore plus effondrée et il aurait été dur de s'en sortir.





Merci.

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