lundi 22 septembre 2008

dimanche 14 septembre 2008

J'aime...

J’aime … la vinaigrette, lorsqu’il ne reste que quelques grains de moutarde à l’ancienne après que tout le monde ait mangé la salade (exept moi ,bien sur)
J’aime … la confiture sur le fromage blanc, et le fromage blanc sans confiture, le second parce qu’il est acide est que c’est tout moelleux, le premier parce que le sucré de la confiture détruit l’acidité et qu’avec la couleur orange de l’abricot, tu peux dessiner des formes rigolotes sur la mousse blanche.
J’aime… le chocolat fondue, parce qu’il glisse le long de l’assiette lorsque je la bascule à la verticale pour le déposer sur des tartines de pains dorés
J’aime … le yaourt, parce que ça se mange facilement, n’importe quand et que j’en bois depuis que je suis haute comme trois pommes
J’aime… les pommes à la sortie du verger de Megeas, parce qu’elles sont délicieuses et qu’elles font toujours un peu disparaître le mal de cœur du au trajet de l’allée.
On est d'accord, c'est super niais mais bon...

Autobiographique

Lorsque j’avais 8 ans, j’ai commencé à rêver. Je le faisais le plus souvent la nuit dans le cocon chaud que forme mon lit ou dans la rue, marchant à coter de mes parents, ne sachant pas qu’il fallait faire la conversation. Ces rêves, ce n’était pas mon subconscient qui les créait, mais bien une partie consciente de mon être qui s’adaptait à mes besoins, mes envies, mes souhait, mon idéal. Pour chaque livre lu, film vu ou presque, à partir de cet âge je me suis mise à créer des mondes imaginaires reprenant les personnages lus ou vus et m’en créant un que j’incarnerai car je n’ai pas et n’ai jamais eu une personnalité qui s’accordait à l’avis des autres bien que j’entrais assez parfaitement dans le moule que les gens qui ont de l’autorité ont conçu à mon intention.
Enfin, ces rêves ont commencé à cette époque – j’étais alors une renarde dans une forêt – et ont continué jusqu’à aujourd’hui, passant par toutes sortes de personnages et étant l’une de mes principales distractions, bien que cette capacité à faire abstraction du réel et à vivre dans un ailleurs immatériel affolât certains de mes proches.

Mon imagination aime bien jouer je crois. JE me la représente à l’instant comme un chaton au ventre doré jouant avec une balle verte, lui donnant des coups de pattes, se retournant.
Une boule blanche apparaît, lisse, elle attend d’être taillée. Elle est prête pour le prochain personnage que le chaton va inventer, corrigeant la profondeur des fossettes, la couleur des yeux, des cheveux, l’idée du 2D/3D

Année 2007-2008...L'ennui en français

Bunga Mahwa

Dans un pays lointain, cela veut dire « rose qui éclot ». C’est beau non ? Imaginez la rose, couverte pour toute parure d’un fin voile de rosée. C’est le matin et les fins pétales se déploient avec pureté, n’ayant pas encore la vanité de la rose épanouit qui semble nous crier : « Vois… Vois comme je suis belle ! «
LA floraison de la petite a atteint son apothéose. Un rayon de soleil se perd entre ses pétales, commençant à faire luire la rosée qui, peut à peu, s’évapore à cause de la chaleur : la beauté se fait disparaître elle même.
Sept nuits plus tard, la lune éclaire une petite fleur marron sur les bous, dont les pétales tombent un à un. L’ancienne petite fleur et devenue vieille et meurt.







La chaîne

N monde de mot serait dur à enchaîner et s’il manque un maillon, l’histoire perd son sens.
Dixit marie-noëlle : Des mots sont posés sur du papier mais toujours près à s’envoler
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CHATS

Un chat saute soudain sur la bordure de la fenêtre. Il crache, sa moustache se hérisse tandis que sa queue bat l’air en mouliner colériques. Il est tigré et maigre ; c’est un vrai chat de gouttière. Ses yeux dorés en amandes se plisse en examinant l’homme qui se déplace dans la pièce avec douceur. Ce dernier fait couler l’eau et se frotte les mains. Le chat, toujours nerveux, saute soudain de la bordure à une branche si fine qu’elle ploie jusqu’à s’en casser, mais le chat prompt à eut le temps d’escalader l’arbre jusqu’à la cime et de bondir sur un toit. Des oiseux s’y trouvent avec leur nid. Il piaillent et essayent de s’enfuir mais du couple ne reste déjà plus qu’un oiseau paniqué ainsi qu’un tas de plume ensanglanté que le chat prend dans sa gueule avec délicatesse. Il descend jusque dans le jardin sans lâcher son fardeau bien qu’écœuré par le goût des plumes. Il arrive dans la maison où il entre. IL monte en haut. Il se trouve désormais dans une belle chambre où une petite fille aux boucles brunes dort. Le chat dépose l’oiseau sur le lit. Ce sera la première chose que l’enfant verra. Elle n’hurlera peur. Elle aura peur et sera écœuré mais voici ce qui se passera : elle se lévera vite et prendra dans ses bras le petit chat qu’elle serrera très fort ? Des larmes rouleront sur ses joues tandis que le chat se mettra à ronronner. UN message que les deux êtres ont écrit et entendus se ra passé.

Je t’aime. Merci.

L’oiseau mort et un cadeau.