dimanche 14 septembre 2008

Autobiographique

Lorsque j’avais 8 ans, j’ai commencé à rêver. Je le faisais le plus souvent la nuit dans le cocon chaud que forme mon lit ou dans la rue, marchant à coter de mes parents, ne sachant pas qu’il fallait faire la conversation. Ces rêves, ce n’était pas mon subconscient qui les créait, mais bien une partie consciente de mon être qui s’adaptait à mes besoins, mes envies, mes souhait, mon idéal. Pour chaque livre lu, film vu ou presque, à partir de cet âge je me suis mise à créer des mondes imaginaires reprenant les personnages lus ou vus et m’en créant un que j’incarnerai car je n’ai pas et n’ai jamais eu une personnalité qui s’accordait à l’avis des autres bien que j’entrais assez parfaitement dans le moule que les gens qui ont de l’autorité ont conçu à mon intention.
Enfin, ces rêves ont commencé à cette époque – j’étais alors une renarde dans une forêt – et ont continué jusqu’à aujourd’hui, passant par toutes sortes de personnages et étant l’une de mes principales distractions, bien que cette capacité à faire abstraction du réel et à vivre dans un ailleurs immatériel affolât certains de mes proches.

Mon imagination aime bien jouer je crois. JE me la représente à l’instant comme un chaton au ventre doré jouant avec une balle verte, lui donnant des coups de pattes, se retournant.
Une boule blanche apparaît, lisse, elle attend d’être taillée. Elle est prête pour le prochain personnage que le chaton va inventer, corrigeant la profondeur des fossettes, la couleur des yeux, des cheveux, l’idée du 2D/3D

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